Après avoir rendu hommage aux élèves de St-Joseph morts pour la France, les 3e de la classe Défense ont commémoré l’armistice de 1914 au monument aux morts de Dijon.
Sous un ciel plutôt clément, accompagnés de leurs professeurs Mmes Barbier, Dutard, Hardoing-Cox, et de M. Depuydt, responsable de cette formation, les élèves ont répondu à l’appel. Ils ont pu observer le déroulement d’une cérémonie officielle, sujet qu’ils avaient précédemment étudiée lors d’une intervention en classe.
Impressionnés par la présence des autorités civiles et militaires, un de nos jeunes a accompagné la flamme du souvenir, allumée à Paris sous l’Arc de triomphe, sur la tombe du soldat inconnu. Nous commémorons en effet cette année le centenaire de la flamme du souvenir qui, depuis maintenant un siècle, brûle jour et nuit. Le 11 novembre 1923, le ministre de la Guerre et des Pensions, André Maginot, allumait, pour la première fois, cette flamme ravivée chaque soir à 18h30 « afin que jamais le souvenir ne tombe dans l’oubli. Elle symbolise le sacrifice de tous les soldats morts pour la France au combat.»
Deux élèves ont pu également déposer une gerbe de fleurs au monument aux morts. Toutes les personnes présentes ont entonné La Marseillaise avant de se séparer.
Une cérémonie émouvante qui se renouvellera en fin d’année scolaire, lorsque les collégiens iront à Paris raviver la flamme du soldat inconnu.
A. Dutard
Un hommage tout particulier rendu pour les anciens étudiants et professeurs de Saint-Jo' morts au combat
Nos élèves en 3ème Défense et une partie du 511e régiment du train ont également rendu hommage à tous les combattants morts au front. Ils étaient étudiants ou professeurs et sont désormais des héros de guerre, morts pour défendre notre pays.
La cérémonie a démarré par la lecture des deux dernières lettres écrites par Marcel Klein, un ancien élève de Saint Jo’ devenu mécanicien, né en 1895 et enrôlé dans le 31ème bataillon de chasseurs en 1914. Il trouva la mort le 2 octobre 1915 en cherchant à sauver son chef de bataillon. Après cette lecture émouvante, une gerbe de fleurs a été déposée puis la marseillaise a été chantée à l’unisson par les élèves, professeurs et militaires présents.
