Dès le lancement de ce projet à la rentrée scolaire 2022/2023, nous étions tous animés d’une motivation sans faille. Cependant, je pense que, nous, élèves, étions bien loin d’imaginer l’incroyable aventure humaine que nous allions vivre et quelle opportunité incroyable nous était offerte.
Découvrez le séjour raconté par Evan, élève en Terminale
Dès le lancement de ce projet à la rentrée scolaire 2022/2023, nous étions tous animés d’une motivation sans faille. Cependant, je pense que, nous, élèves, étions bien loin d’imaginer l’incroyable aventure humaine que nous allions vivre et quelle opportunité incroyable nous était offerte.
Notre projet a été réparti sur 2 axes :
Comprendre
Nous avons, dans l’année scolaire 2022/2023, recherché le plus d’informations sur ce très paradoxal pays qu’est Madagascar. Et nous avons rapidement découvert que non, nous n’y rencontrions pas de pingouins…
- Nonobstant, il y une pléthore d’éléments intéressants à connaître : la culture du pays, la très grande présence de l’agriculture, la méthode utilisée pour travailler la terre, etc.
- Nous avons été surpris par l’état général du pays, qui est l’un des plus déplorables de la planète. Cet état général, est dû à de nombreux éléments et carences. A l’aide de nombreuses interventions de bénévoles, comme une religieuse, une infirmière aillant ayant œuvré de nombreuses années à Madagascar, une bénévole d’une association à Dijon, ou encore une salariée de l’AFDI (Agriculteurs Français pour le Développement International)
- De plus, en vue de financer ce voyage, nous avons organisé et participé à de nombreuses et différentes actions : mise en peinture d’une salle de classe de notre lycée, cuisiné et vendu des crêpes lors des journées portes ouvertes, nous nous sommes associés à l’aumônerie, qui organise chaque année l’atelier vocal, où Aisling, une élève du projet, chantait.
- Enfin, au milieu de toutes ses actions, les accompagnateurs ont organisé un week-end d’intégration à Francheville, afin de faire plus ample connaissance, et de renforcer nos liens. Cette étape était très importante, car, pour une telle expérience et sur une telle durée, il nous fallait être en capacité de vivre en collectivité.
Le voyage
Le voyage : Après avoir travaillé, ensemble, sur les nombreux éléments du voyage, nous avons décollé de Paris le 12 octobre 2023 afin de débuter ce long périple de 18 jours. Après une escale de 6 heures sur l’île de la Réunion, nous avons enfin rejoint Madagascar.
Nous avons commencé notre parcours à Antananarivo, capitale du pays, en descendant progressivement jusqu’à Manakara, puis nous avons fait le chemin inverse.
Nous avons vu de nombreux secteurs du pays : nous sommes allés au sein d’établissements scolaires, comme « le collège Saint Louis-La Salle, l’école d’AINA,le centre de formation professionnelle du CDA … , et un élément flagrant était dérangeant : le manque cruel de moyens. Et, malheureusement, ce manque de moyens est observé, sur l’intégralité de nos observations : dans un centre de dépistage du cancer, chez un agriculteur, dans une usine où l’on y produit des casseroles, à NRJ, une association formant et hébergeant des enfants de la rue, etc…Les nombreuses observations que nous avons pu faire ne nous ont absolument pas laissé indifférents : certains élèves étaient impressionnés par tant de misère, d’autres dépités.
Il existe de nombreux facteurs qui expliquent le manque de développement de Madagascar : la corruption, l’isolement international, le manque d’éducation et donc de formation des responsables politiques. Mais, nous rencontrons aussi beaucoup de gens qui s’organisent pour vivre dignement malgré la pauvreté. Ces associations, avec lesquelles nous avons construit un partenariat, font un travail exemplaire, et leur engagement est une leçon pour nous.
Catherine Bizouard, professeure
Cependant, malgré toute la violence morale à laquelle nous avons été confronté quotidiennement, nous n’avons jamais eu l’envie d’abandonner. En voyant des enfants, voire des bébés, dans la rue, des femmes élevant seules leurs enfants, ce perpétuel manque de moyen à tout niveau… Tout cela n’a fait que renforcer notre motivation et décupler nos forces. Tout comme le colibri, nous savions pour quoi et pour qui nous avions décidé de rejoindre cette île : aider à notre mesure.
Après cette étude approfondie du pays, après avoir COMPRIS les différents fonctionnements du pays et les différents problèmes qu’ils engendrent, nous pouvons passer à la deuxième partie du projet.
ENTREPRENDRE
Dès notre retour, notre groupe de 25 s’est remis en action et travaille sur de nombreux projets pour récolter de l’argent, qui sera reversé aux à diverses associations malgaches que nous avons eu la chance de rencontrer. Travaux de peinture au lycée Saint-Joseph, cinéma plein air, projet de production de vêtements avec une usine malgache (Ultramaille), nous avons de nombreuses idées pouvant permettre d’améliorer la vie de nombreux habitants !
Tout le groupe Madagascar se joint à moi pour vous remercier de nous avoir lus. Au plaisir de vous rencontrer à l’occasion des journées portes-ouvertes, ou dans les salles de classe afin d’échanger avec vous ou plus simplement répondre à vos questions.