Une petite foulée pour l’homme, et un grand pas contre la maladie ! Le 6 juin dernier, nos élèves en CM1 et CM2 de l’école Sainte Ursule, ont relevé un défi sportif et solidaire : courir un marathon pour soutenir la lutte contre la mucoviscidose. Soutenu par le parrain de l’événement, l’athlète Paul Fontaine, atteint également de cette maladie, véritable symbole de résilience. En parallèle, les trois classes de maternelle ont couru au jardin de l’Arquebuse, participant à leur niveau au challenge.
Tour après tour, les 80 élèves ont additionné les kilomètres pour atteindre les 42 km symboliques. Et ils n’étaient pas seuls, en plus de Paul Fontaine, certains parents et enseignants ont chaussé les baskets pour participer à la course.
Pour l’occasion, le Bien Public s’est rendu à l’événement et a pu recueillir quelques témoignagnes de nos courreurs du jour. Comme celui de Marguerite et Annaëlle : « Courir, ça libère » disent-elles. « On est contentes de s’être dépensées pour une cause importante. On sait qu’on a de la chance d’être en bonne santé, et ça donne envie de profiter de la vie. Ce qu’a réalisé Paul Fontaine est vraiment impressionnant, il nous donne la force et la volonté d’avancer. »
Ce marathon solidaire vient couronner une période déjà marquée par d’autres défis sportifs à l’école Sainte-Ursule : il y a un an, en juin 2024, des élèves de l’école privée avaient rallié Dijon à Paris à vélo , un exploit réalisé dans le cadre des Jeux olympiques de Paris. Pour Marjorie Clauson, enseignante à l’origine du marathon à relais, cette initiative va bien au-delà des kilomètres parcourus : « Le sport a le pouvoir de rassembler et de transmettre des valeurs fondamentales. On voulait montrer aux élèves que le dépassement de soi et la cohésion peuvent soulever des montagnes ! »
Petit focus sur Paul Fontaine
Sportif et conférencier, Paul est le symbole même de résilience. Atteint de la mucoviscidose, il a réalisé des exploits sportifs de taille : ascension du mont Blanc, traversée des Alpes… Très récemment, il a effectué 42 marathons en 42 jours le long de la côte Atlantique, de Hendaye jusqu’à Dunkerque (1 800 km du 25 mars au 5 mai).
« Je voulais montrer aux élèves qu’on peut se dépasser malgré les difficultés de la vie », dit Paul Fontaine. « La maladie est une chance. Je sais que ça peut irriter certaines personnes de dire ça, mais c’est réellement ce que je pense. Elle m’a appris à être à l’écoute de mes rêves, de mes émotions… C’est une chance d’être en vie, il faut en profiter et je souhaite le transmettre aux jeunes. »
Merci à lui pour sa disponibilité, à notre enseignante Marjorie Clauson pour l’organisation et félicitations à tous les élèves qui se sont challengés !


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